De style baroque, les origines de ce haut-lieu de pèlerinage marial remontent au 8ème siècle (730).
Elle fut fondée par les moines bénédictins de Murbach venus d'Irlande.
En 1125, un jeune noble de Soultz, atteint de maladie incurable, y fut miraculeusement guéri.
Cinq ans plus tard, en 1130, Pierre le Vénérable, abbé de Cluny y fonde un prieuré bénédictin, supprimé par la Révolution.
L'église actuelle, de style baroque autrichien, fut construite en 1723 par Peter THUMB.
Son grand rayonnement, lui vaut d'être élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XI en 1935.
Elle est restaurée en totalité en 1983.
A l'intérieur, trois vaisseaux de style bénédictin se terminent par une chapelle et un autel ; l'autel de la Vierge miraculeuse et l'autel des âmes du purgatoire.
Notre Dame de Thierenbach abrite la plus connue, la plus ancienne et la plus importante des statues : la Piétà - la Vierge de Pitié - ou Vierge Miraculeuse, ou Vierge Douloureuse ou Notre Dame de l'Espérance.
Depuis le XIVè siècle cette Piétà, naïve et belle, est invoquée par les fidèles.
De nombreux ex-votos offerts pour accompagner une demande ou un remerciement à la Vierge tapissent les murs de l'église. Plus de 800 existent encore aujourd'hui. Le plus ancien, date de 1680.
Une collection unique en Europe, qui témoigne de la foi de générations de pèlerins.
La basilique de Thierenbach possède un orgue Didier Fisher Krämer, datant de 1923.
La cuve de la chaire à prêcher repose sur la tête d’un atlante de grandeur naturelle, en l’occurrence Samson menaçant de sa mâchoire d’âne…
Selon la légende, un jeune notable de Soultz fut atteint d'une maladie incurable. Son cas semblait désespéré.
Mais comme il désirait ardemment sa guérison, il avait fait le vœu qu'en cas de guérison il donnerait une grande partie de ses biens à la Vierge.
Il se rendit à Thierenbach où existait une petite chapelle dédiée à la Sainte Vierge.
Il fut exaucé et guéri complètement.
Plein de reconnaissance, il tint sa parole et fit don de tous ces biens, notamment de plusieurs vignes et d'une maison à Soultz. Ses largesses permirent ensuite de fonder un couvent où il se fit moine.
Lors de la réfection du dallage de la basilique ont été retrouvées quelques anciennes dalles funéraires dont celle de la famille des Schauenburg, bienfaitrice du prieuré de Thierenbach.
Toutes ces dalles sont exposées dans la galerie, derrière l'église.